7 conseils pour choisir le courtier qui vous convient

Une icône représentant un homme avec une bulle.

Confier son bien immobilier à un courtier ou une courtière, c’est construire une relation de confiance. Mais pour cela, il faut d’abord gagner cette confiance. Il faut pouvoir décrypter le savoir-faire du professionnel, mais aussi son savoir-être.

Dans cet article tiré de notre épisode de podcast, nous vous proposons 7 conseils pour vous aider à choisir la bonne agence ou le bon professionnel de l’immobilier pour réussir la vente de son bien.


Table des matières

Conseil n° 1 : Vérifier la capacité du courtier à effectuer la bonne estimation

L’agence ou le courtier avec lequel vous souhaitez travailler doit pouvoir déterminer la meilleure valeur de marché à laquelle on peut proposer votre bien à un moment donné, selon les conditions qui prévalent à un endroit donné, pour réussir la vente dans les meilleures conditions possibles.

Cependant, il faut savoir si le professionnel fera correctement son travail. Pour cela, vous devez savoir à quoi ressemble une bonne estimation.

C’est une question de bon sens. Vous devez avant tout décortiquer, un minimum, les mécaniques de l’estimation. 2 + 2 = 4 et non 6

La bonne estimation se perçoit

Il faut se poser la question suivante : « Si moi, propriétaire, je me mettais à la place du client, est-ce que je serais désireux d’acheter cette maison, dans cet état et à ce prix-là, aujourd’hui ? ».

Si la réponse est : « La somme me paraît exagérée », c’est que l’estimation n’est pas bonne.

Si le ou la professionnelle commence sa phrase par : « Je pense que l’on pourrait… », ce n’est pas bon signe.

Il est également possible (et même fortement conseillé) de demander à la personne d’expliquer son calcul. Si elle n’en est pas capable, ce n’est pas une estimation, c’est de la chance.

Jouer autant d’argent sur de la chance n’est clairement pas une bonne idée.

Une mauvaise estimation peut entraîner la perte de plusieurs milliers de francs.

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Conseil n° 2 : Vérifier si le courtier est un spécialiste de la région dans laquelle il ou elle se trouve

Il y avait à Bière (district de Morges) une maison en vente.

Le propriétaire avait fait faire une estimation par un courtier genevois. Malheureusement, à Genève, on n’utilise pas les mêmes normes pour calculer les surfaces et le même nombre de pièces.

L’estimation était donc complètement faussée.

C’est un parfait exemple qui démontre que, pour l’estimation de la valeur d’un bien immobilier, il faut faire appel à un courtier résidant au mieux dans les environs du district dans lequel le bien immobilier se trouve, au pire, dans le district voisin.

A minima, le courtier doit exercer dans le même canton.

Travailler avec une agence locale qui connaît le marché local, c’est fondamental.

C’est un des premiers facteurs auquel il faut faire attention.

Conseil n° 3 : Connaître l’expérience du courtier ou de la courtière

Le professionnel doit avoir de l’expérience :

  • dans ce métier,
  • dans cette région,
  • dans ce type d’objet.

Avant de confier un bien immobilier à un courtier, il faut l’interroger sur son expérience. Exemple :

  • Quels sont les biens que vous avez vendus récemment dans la région ?
  • Pouvez-vous me les montrer ?
  • Avez-vous une liste ?
  • Pouvez-vous me montrer les témoignages de propriétaires qui ont vendu grâce à vous dans la région ?

C’est autant d’informations que les propriétaires doivent demander.

Vous êtes également en droit de demander les qualifications ou les diplômes du professionnel de l’immobilier. Il existe plusieurs formations professionnelles :

  • L’USPI formation propose une formation Immobase, Immocourtage et les cours préparatoires au Brevet fédéral de courtier en immeuble.
  • La SVIT, autre association faîtière défendant les intérêts de la branche dans le canton.

Ces formations sont une preuve de professionnalisme, de désir de la part des professionnels d’être au top du métier.

Conseil n° 4 : Consulter son site internet

Il est important de scruter de bout en bout le site internet du professionnel.

Commencez par les commentaires et les témoignages de clients qui ont fait affaire avec la personne. Les agences publient les avis positifs et parfois négatifs.

Il faut y être très attentif.

Si un courtier ou une courtière n’a pas d’avis à proposer ni de témoignage à montrer, on peut en déduire qu’il ou elle n’a pas déployé les moyens modernes pour défendre les intérêts du propriétaire.

Les avis sur les agences ou les professionnels eux-mêmes sont visibles également sur les fiches Google ou les pages Facebook. Vous pouvez également vérifier ces avis auprès des personnes directement, en demandant les coordonnées au professionnel.

La confiance est basée sur des éléments très personnels, où quelqu’un va déterminer au feeling s’il va l’accorder.

Si on décide d’aller plus loin et qu’on va baser cette confiance sur des éléments tangibles, comme téléphoner à un propriétaire ayant travaillé avec cette agence, cela va permettre de renforcer la confiance.

Conseil n° 5 : Vérifier les services proposés par l’agence ou le courtier

Chaque agence annonce qu’elle va pouvoir mettre un bien en valeur et le vendre. Généralement, elle fait une publicité incitant le propriétaire à travailler avec elle, puisqu’elle propose « les meilleures solutions ».

Au-delà de l’artifice, il faut creuser un peu plus pour savoir quel travail est réellement proposé. En parcourant des annonces, par exemple. Si une agence affirme : « On fait de la photographie professionnelle », il faut vérifier à quoi ressemble cette photographie professionnelle.

Un service important, mais peu utilisé, est le plan : chaque dossier (pour un appartement, une villa ou un immeuble) doit être accompagné des plans de la maison ou de l’appartement.  En réalité, très peu d’agences prennent la peine de fournir des plans aux acheteurs potentiels.

Pourtant, c’est tout aussi important que la description de l’objet ou de belles photos. Cela permet aux acheteurs de pouvoir se projeter. Une villa de 4 pièces peut être plus spacieuse qu’une villa de 5,5 pièces, selon l’organisation de l’espace. Seul le plan peut rendre cela visible.

La vérification, c’est le maître-mot de cette suite de conseils. Il faut se faire sa propre idée sur la confiance accordée au courtier ou à l’agence.

En posant une série de questions sur des points précis, vous pouvez vérifier les connaissances du professionnel ou son honnêteté. « Je connais la réponse », ou « je ne connais pas la réponse ; en revanche, je peux vous orienter vers un confrère qui saura y répondre ».

Dans le monde de l’immobilier, on adresse généralement deux reproches :

  • des promesses qui ne peuvent pas être tenues ;
  • donner des réponses à des questions pour lesquelles ils n’ont pas la réponse.

Ce sont les deux choses principales qui créent une mauvaise réputation au métier de l’immobilier. C’est capital pour un professionnel de donner la réponse exacte, quitte à aller se renseigner ailleurs et à revenir avec la réponse plutôt que de l’inventer.

C’est une preuve de professionnalisme et de compétence dans sa branche.

Conseil n° 6 : Vérifier sa réactivité

Un agent immobilier doit être très disponible. Vous pouvez le vérifier en envoyant un message le vendredi après-midi aux alentours de 15 ou 16 heures. Une réponse dans l’heure ou une réponse le lundi suivant, ça fait toute la différence.

Le samedi est un excellent jour pour les visites. C’est le meilleur jour pour rencontrer des couples qui travaillent et qui n’ont pas la possibilité de se déplacer en agence la semaine.

Le professionnel doit être disponible le samedi. C’est fondamental.

Une autre question à se poser : « Est-ce que j’ai envie de faire équipe avec cette personne ? ».

Vous allez travailler en équipe avec votre courtier ou courtière. Il doit y avoir une vraie discussion, une vraie communication et une réelle confiance. Ce métier repose essentiellement sur :

  • le conseil,
  • la qualité de son conseil,
  • les orientations prises par le client sur la base de ces conseils.

Le courtier est là pour défendre les intérêts du propriétaire. Si vous n’avez pas l’idée de donner un mandat exclusif au courtier par manque de confiance, alors vous ne devez pas travailler avec cette personne.

Conseil n° 7 : Renseignez-vous sur le système de rémunération proposé

Connaître le moyen de rémunération du professionnel permet d’évaluer sa motivation. Dans le métier de courtier, la rémunération se fait selon la base du résultat. Autrement dit, le courtier est payé à la vente du bien, et uniquement à cette condition.

Certaines nouvelles agences poussent leurs courtiers à faire signer des contrats de services. Ce ne sont plus des courtiers, ce sont des commerciaux. Ils empochent un forfait, que l’opération soit réussie ou pas.

Dans un modèle de rémunération basé sur un forfait, quel intérêt d’estimer votre bien pour vendre au meilleur prix, si l’entreprise touche, quoi qu’il arrive, 4’000 CHF dès la signature du mandat ?

Les intérêts du propriétaire ne sont défendus que si le courtier est payé à la hauteur des résultats proposés.

Le système de rémunération a son importance. On est dans un modèle économique qui motive à obtenir de bons résultats.

L’immobilier est un métier où les courtiers sont rémunérés uniquement en cas de résultat. Certains modèles tentent de changer cela, mais c’est un leurre.

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Ce qu’il faut retenir de cet article

Il est nécessaire de prendre le temps pour bien choisir la personne qui vous accompagnera dans cette aventure immobilière.

Rappelez-vous que la confiance est primordiale pour que la vente se passe le mieux possible. Les points clés à garder en tête :

  • Vous devez vérifier la capacité du courtier à effectuer la bonne estimation. Pour cela, vous devez avoir une compréhension générale du sujet.
  • Il est primordial de connaître l’expérience du professionnel choisi.
  • Un réflexe facile est d’examiner son site internet à la recherche de témoignages clients.
  • Vérifiez les services proposés par l’agence ou le courtier.
  • Vérifiez sa réactivité en envoyant des communications et en regardant combien de temps il met à répondre.
  • Renseignez-vous sur le système de rémunération proposé, et si celui-ci répond à vos attentes.

Cet article fait partie de notre dossier “L’agence immobilière, n’hésitez pas à le consulter pour aller plus loin.

Vincent Grognard

Directeur général
Courtier avec Brevet Fédéral

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Vincent Grognard Directeur
immobilier
Education: Union Suisse des Professionnels de l'Immobilier - USPI

Vincent Grognard, Directeur Général de Concretise, passionné et Courtier diplomé du Brevet Fédéral de Courtier en immeuble, façonne l'immobilier suisse depuis 2012. Doté d'une expérience commerciale depuis les années 90, Vincent excelle dans l'accompagnement de ses clients et dans la vulgarisation du monde de l'immobilier suisse. 

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